La fabrique des énergies:À propos de
Dans un contexte où se multiplient les démarches de Fabriques (Fabriques de Territoire, Fabrique des Transitions, Fabrique des Mobilités, etc.), l’ADEME et Oxamyne explorent depuis le début de l’année 2020 la pertinence d’une Fabrique des Énergies pour amplifier les dynamiques de transition(s) énergétique(s) dans les territoires.
La Fabrique des Énergies se présente comme un cadre d’action complémentaire et alternatif aux dispositifs actuels de soutien (Appels d’Offres, Appels À Projets, Appels à Manifestation d’Intérêt, etc.) et aux dynamiques existantes de mise en réseau (pôles de compétitivité, consortiums, etc.) des situations liées aux transitions énergétiques.
Pensée comme un dispositif d’action publique collective, la Fabrique des Énergies a pour référentiel opérationnel la mise en action de communautés énergétiques à travers (1) la constitution de coalitions d’acteur·ices autour de problématiques de territoire (2) l’utilisation d’une « ingénierie sur mesure » - fondée sur des pratiques contributives & collaboratives et des logiques d’autonomisation - pour faire émerger des réponses ajustées aux problématiques (3) la co-production de ressources ouvertes et mutualisées (méthodes, outils, publications, données, etc.) et de pratiques communes pour favoriser l’essaimage territorial des initiatives.
Une première phase dite de « préfiguration » (de mars 2021 à juillet 2021) a permis de tester et valider avec trois territoires pilotes (agglomération de Concarneau en Bretagne, Pays de Mornant en Auvergne-Rhône-Alpes, commune de Prats-de-Mollo-la-Preste en Occitanie), la pertinence de compléter le panel de dispositifs de soutien de l’ADEME d’un cadre dédié à la mutualisation de moyens et la coopération multi-acteur·ices pour massifier les dynamiques de transition à partir des territoires.
Une deuxième phase dite de « consolidation », sera engagée dès septembre 2021 avec la création d’une association destinée à (1) étoffer le répertoire d’actions (approches d’enquêtes, dialogue territorial, outillage numérique, etc. ) (2) faire lien avec davantage de territoires (3) préfigurer une coopérative à l’image de la MedNum (coopérative de la médiation numérique) pour engager durablement la diversité des acteur·ices (État, collectivités, entreprises, société civile…) dans le déploiement de moyens massifiant les dynamiques de transition(s) énergétique(s).